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quebec language laws

Quebec is known for a lot of things — poutine, hockey, Celine Dion, and, of course, its own set of quirky rules. From strict language laws to winter tire mandates, the province definitely marches to the beat of its own drum.

But like many places that boast a rich history, some of Quebec's laws are outdated... or just plain weird.

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Montreal restaurant Mama Khan — known for its delicious Pakistani cuisine — has fallen victim to Quebec's language police after receiving a letter from the OQLF.

The Plateau restaurant, located on rue Saint-Denis, recently posted a series of updates to its Instagram page following a letter demanding that its online and social media services and initiatives be made available in French, according to article 52 of the Quebec Charter.

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François Legault had a bit of an English slip-up during a Q&A portion of a press conference at the l'Assemblée nationale on February 8, 2024.

The Quebec premier was seemingly discussing how the youth of today think it's okay to use Anglicisms or to speak in English, not realizing he'd just used an English word.

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Cet article d’opinion fait partie d'une série de Narcity Media. Les opinions exprimées sont celles de l'auteur.trice et ne reflètent pas nécessairement la position de Narcity Media sur le sujet.

Ce mercredi 15 mars, le Ministère de la langue française du Québec a publié une courte vidéo sur ce qu'il appelle le « déclin de la langue française » en utilisant l'allégorie d'un faucon pèlerin et, encore une fois, c'est complètement à côté de la plaque.

Si tu te sens déjà sur la défensive et que tu t'apprêtes à plonger dans l'article argumentatif d'une anglophone amère et pleine de haine pour la Belle Province, je peux te dire que je parle français depuis l'âge tendre. Si tu préfères lire ce texte en anglais, il est disponible ici dans la langue de Shakespeare.

Maintenant que c'est clarifié, laisse-moi t'expliquer les raisons pour lesquelles la vidéo en question est problématique.

La variation lexicale est loin d'être le problème principal du français québécois

Le problème évident de la publicité sur le faucon pèlerin est qu'elle ne décrit pas les enjeux réels auxquels fait face la langue française au Québec.

En fait, la vidéo est complètement à côté de la track. Elle ose insinuer que le jargon contemporain et les variations lexicales utilisé.es par la jeunesse francophone au Québec se trouvent au cœur du problème, alors que ces aspects n'ont rien à voir avec la survie à long terme du dialecte du français québécois.

Le faucon pèlerin. Cet oiseau de proie vraiment sick est reconnu pour être assez chill parce qu'il est super quick en vol. Il peut passer la majorité de son temps à watcher son environnement. Malgré que ses skills de chasse soient insane, l'avenir du faucon pèlerin demeure sketch.

Les emprunts à l'anglais utilisés par de nombreux et nombreuses Québécois.es lorsqu'iels parlent français de nos jours sont en fait le simple résultat d'une influence mondiale et technologique de la langue anglaise utilisée comme langue véhiculaire principale. Les emprunts lexicaux sont une chose très courante dans toutes les langues humaines et le français a moult mots et tournures de phrases provenant de langues étrangères. Ce n'est rien de nouveau.

Ce qui est plus propice au déclin de la langue française dans la province que ton argot préféré est l'état désastreux de notre système d'éducation public provincial et nos niveaux quasi honteux de maîtrise de la langue. Roberge, lui-même ancien ministre de l'éducation, a déjà par le passé recommandé aux écoles et aux parents l'utilisation de services éducatifs issus du secteur privé, parce que notre système public manquait tellement d'accès aux services de soutien, en partie à cause d'un exode des professionnel.les de la fonction publique vers le secteur privé.

Et ne t'y méprends pas, j'adore notre système d'enseignement public et j'y ai brièvement travaillé moi-même, mais il est assez évident qu'il a besoin d'amour, et ce, au plus vite.

Parlons franchement, si le ministre Roberge soulignait ces enjeux ici et maintenant, le gouvernement devrait répondre à ces problématiques, présenter un plan à ce sujet et investir dans notre jeunesse, n'est-ce pas? N'est-ce pas le cœur du problème?

Blâmer la jeunesse

Il ne faut pas omettre de préciser qu'en évitant tout ce qui concerne réellement les sujets de l'état de la langue française et de la privatisation de nos institutions publiques, la courte vidéo du Ministère de la langue française parvient surtout à aliéner tout un groupe de francophones.

Tsé, les générations dans lesquelles on essaie d'évoquer un intérêt et une fierté pour la langue française.

Bien sûr, qu'est-ce qui te garde motivé.e quand tu développes un nouvel intérêt ou que tu apprends quelque chose de nouveau? Être publiquement ridiculisé.e?

Probablement pas, hein? Moi non plus.

Se moquer de la façon dont les jeunes parlent est une méthode classique — et désuète — pour essayer de faire valoir son intelligence et son statut « supérieurs ». OK boomers, mais vous n'avez pas inventé ça non plus. Cette forme idéalisée de la langue française est obsolète.

Porter le blâme sur la jeunesse pour l'utilisation de son propre sociolecte au quotidien ne fait que l'aliéner, et prétendre que le manque de compétences en français écrit et en lecture des jeunes est de leur propre faute ne parvient pas à capter le sujet de notre système d'éducation public sous-subventionné et délabré. En réalité, le discours et les paroles de chaque génération sont uniques et porter jugement sur la jeunesse actuelle avec le regard d'hier ne sert à rien.

Plus important encore, le fait que les ados de ton quartier disent à leur ami.e que leur chandail est « tellement sick» ne représente aucune menace tangible quant à ta capacité de parler français avec ta mère ou de jaser en français avec ta gang lors de votre prochain 5 à 7. Vivre et laisser vivre.

Se victimiser sur un territoire volé

Il n'est pas nouveau que le paysage linguistique québécois soit parsemé d'arguments peu logiques de la part de nos dirigeant.es politiques qui croient profondément que la langue majoritaire de la seule province francophone canadienne est en train de disparaître à un rythme alarmant. Mais ça ne veut pas dire que c'est correct que ça arrive encore.

Nous autres les Canadien.nes-français.es, on maîtrise parfaitement le jeu du blâme quand il s'agit de discuter de politique identitaire et de minorités linguistiques, de Jacques Parizeau jetant la faute sur « l'argent et le vote ethnique » pour les résultats du référendum de 1995 à un groupe militant beaucoup plus récent, la Nouvelle Alliance, qui se sent menacé par la signalisation de rue en langue anglaise à Ville Mont-Royal.

Parfois, on devrait juste se regarder dans le miroir le plus proche et jeter un bon coup d'œil à ce que notre réflexion essaie de camoufler.

En effet, victimiser une langue coloniale tout en ignorant les enjeux culturels et linguistiques pressants des Autochtones est une pure hypocrisie de la part du gouvernement du Québec.

Mon grand-père maternel a passé sa jeunesse dans des pensionnats et même moi, je ne parle aucune langue autochtone. Pourquoi n'en ai-je pas appris à l'école, si ce n'est que pour essayer de remédier au traumatisme générationnel de la fente culturelle créée par ces mesures?

Les communautés autochtones ont maintes et maintes fois critiqué le projet de loi 96, mais il semble que le français, une langue coloniale, soit hégémonique ici.

« Nos élèves sont les victimes innocentes d'une loi qui compromet les langues, les cultures et les traditions des Premières Nations du Québec », a déclaré Denis Gros-Louis, directeur général du Conseil de l'éducation des Premières Nations (CEPN).

Si le Québec se souciait réellement de la conservation linguistique, l'accent serait mis sur l'enseignement des langues qui sont sur le point de disparaître et on encouragerait davantage le multilinguisme dans l'ensemble de la population.

Les avantages du bilinguisme ne sont pas seulement culturels et neurologiques; des études ont également montré que les personnes bilingues gagnent en moyenne plus d'argent que les monolingues dans la province. Investir dans l'enseignement des langues plutôt que dans la répression linguistique serait lucratif pour tout le monde, semble-t-il.

De plus, le français domine toujours dans les régions rurales du Québec, et la diversité linguistique est à la hausse. Une petite visite à pied dans les rues des villes à travers la province, et tu verrais principalement le français sur la signalisation, entendrais des conversations en français, et serais en mesure de vivre et de respirer la langue de Molière à la québécoise.

Par conséquent, le gouvernement du Québec est simplement déconnecté de la réalité.

Même si garder un œil sur le statut vulnérable du français québécois à l'échelle mondiale soit une bonne idée, tout comme pour le faucon pèlerin, les mesures mises en place pour la protection et la conservation de la langue devraient être réfléchies et basées sur la recherche, non pas faire preuve de mesquinerie et être source de division.

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The opinions expressed in this article are the author's own and do not necessarily reflect the views of Narcity Media.

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A funny yet striking — and sure-to-be-controversial — new ad from the Quebec government warns against the use of Franglais, specifically the way some Francophones intersperse their speech with terms borrowed from English for flourish or emphasis. The suggestion in the ad is that the practice undermines the integrity of language and contributes to the decline of French in the province.

The 30-second clip takes the form of a mock nature documentary following a peregrine falcon. The bird of prey, a narrator says, "est reconnu pour être assez chill."

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Quebec isn't always cast in the best light. In fact, according to some sources, it's Canada's least-liked province. But who needs the rest of Canada's approval when we've got, uh…(checks notes)… Tucker Carlson on our side? The Fox News menace recently paid a visit to the Nelk Boys' Full Send Podcast, where he told host and Kyle Forgeard (who is Canadian) that Quebec is his favourite part of Canada.

The discussion kicked off by addressing what Canadians have to start doing better, and it didn't take much time before Quebec came up.

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Montreal is often regarded as one of the best places to live in Canada — and with a booming nightlife, unmatched food scene and an abundance of history and culture, we've got it pretty good. But much like any other city across the globe, we are far from perfect.

From issues including economic disparity, language laws, and discrimination, to arguably more trivial drawbacks including too much construction and cold winters, Montrealers would surely agree that the city has its flaws.

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As we reach the three week mark in the war in Ukraine, Ukrainian refugees have been at the top of everyone's mind. For the Quebec English School Boards Association (QESBA), the question is whether refugee students will be allowed to attend English-language schools when they arrive in Quebec.

"René Levesque and Camil Laurin ensured that there was a humanitarian clause for education in the English system in the Charter of the French language and this is a prime example of the use for such a provision," QESBA President Dan Lamoureux said in a recent statement.

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The federal government has revamped legislation that would reform Canada's Official Languages Act.

Tabled by Minister for Official Languages Ginette Petitpas Taylor, the proposed amendments to the act would see the landmark legislation modernized for the first time in over 30 years. The main points being added to the bill focus on preserving and protecting the French language, both in Quebec and in the other provinces and territories.

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Although bars and restaurant dining halls in Quebec have been closed for some time now, that hasn't stopped the Office québécois de la langue française (OQLF) from reaching out to local spots when complaints are received about French-language matters regarding their business.

As if times weren't already tough enough for Montreal's Blue Dog Motel, the owners shared on social publications that they recently received a notice from the OQLF about the bar's use of English in its Facebook posts.

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In a meeting of Parliament's Standing Committee on Official Languages on Wednesday, Air Canada CEO Michael Rousseau was unanimously invited to share his thoughts on the importance of speaking French.

Conservative Quebec MP Joël Godin first presented the motion to invite Rousseau to speak to the committee at a two-hour meeting "on the place and importance of official languages" at the airline.

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